En comparant les oscillations des antineutrinos et celles de neutrinos, T2K a mis en évidence une différence qui pourrait être expliquée par la violation de la symétrie charge-parité. Si la signification statistique reste encore trop faible pour conclure, le résultat n’en reste pas moins très prometteur.
Ces derniers résultats ont été notamment présentés lors de la conférence internationale sur la physique des hautes energies (ICHEP) à Chicago le 6 aout 2016 et ont fait l’objet d’un article dans la revue Nature.
L’expérience T2K, installée au Japon, utilise un faisceau de neutrinos ou d’antineutrinos muoniques créé à Tokai (sur la côte est du pays) et dirigé vers le détecteur souterrain Super-Kamiokande près de Toyama, à 295 km de distance.
Contact : Michel Gonin